Sanctuary of Wrestling
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 Chapitre 28

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AuteurMessage
Darkness
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Darkness


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Date d'inscription : 29/09/2009

Chapitre 28 Empty
MessageSujet: Chapitre 28   Chapitre 28 Icon_minitimeMar 7 Juin - 4:50

Alicia : "Nous y sommes. Tu peux te garer."

Un dernier vrombissement du puissant moteur de la Mustang puis les chevaux-vapeurs ont cessé de rugir. Le voyage n'était pas si long depuis Montréal, surtout quand on prend plaisir à conduire un monstre de la route à grande vitesse. Alicia n'a jamais accroché à ma conduite sportive, je ne l'en blâme pas. Mais c'est plus fort que moi, j'ai besoin de l'adrénaline produite par la vitesse et le pilotage. Retour donc à Baltimore, les rues sont aérées en cette période de l'année, aucun embouteillage n'a freiné mon trajet. Nous étions en avance à l'endroit indiqué. Quelle idée était-elle passée par la tête de ce Monsieur A. de nous avoir donné une ancienne adresse dans une chaussée renommée des années auparavant. Là encore des questions, toujours plus de questions. Pourquoi cette fausse piste ? Gagner du temps ? Ou en perdre ? Et que va-t-on trouver ici ?

L'appartement se trouvant à cette adresse semble ancien et vétuste, entretenue à la va-vite mais demeurant habitable pour peu qu'on ne rechigne pas sur l'apparence des murs dont la peinture s'écaille par endroits. Le nom affiché dans la boîte aux lettres n'était pas semblable aux codes habituels, nom imprononçable qui plus est, aux tons scandinaves. Identité cachée ? Si j'en crois mon ange gardien, l'homme qui habite ici doit être un Alpha, donc un nom désignant l'Alpha. Mais rien de tout cela ici. Un piège ? Possible, ou encore un fil à suivre dans un chemin jonché d'obstacles.

Je frappe à la porte. Rien, pas de réponse, pas un bruit. C'est trop calme.
De nouveau, je toque. Toujours aucun signe de vie. Ce n'est pas bon.


Alicia : "Nous sommes arrivés trop tard."

Allan : "Non, c'est bien l'heure."

Je crie à travers la porte, appelant à voir quelqu'un. Toujours rien. Je tourne la poignée sous le regard méfiant d'Alicia. La porte n'est pas verrouillée. Un regard entre nous, pas besoin de mots, nous savons tous les deux que cela pue le traquenard mais nous n'avons pas le choix, nous devons avancer. Nous entrons dans l'appartement. A priori rien qui ne puisse témoigner d'un quelconque grabuge. Les meubles et objets étaient bien rangés, aucune trace de lutte ou d'anomalies, en tout cas dans le séjour. L'homme devait lire beaucoup, et se spécialisait en philosophie, à en juger du contenu d'une étagère de bois noir. L'ensemble de la décoration demeure sobre, voire fade, sans vraiment de vie. Les thèmes évoqués dans ces ouvrages littéraires visaient l'esprit, la mémoire, l'inconscient et le subconscient.

Il a fallu un cri retenu d'Alicia pour me reporter à ce que nous cherchions. Finalement, le propriétaire de l'habitat était bien présent. Et je comprends mieux pourquoi il ne nous entendait pas. Du sang coule encore depuis sa gorge tranchée sauvagement, un large sillon aux parois comme déchirées. J'avais déjà vu cette image, celle d'un homme assis sur une chaise, pieds et poings liés, attaché solidement par des câbles électriques, bâillonné pour qu'il ne crie pas. C'était trop pour Alicia qui ne peut que détourner des yeux ce spectacle cruel et se blottir contre moi. Je n'ai d'yeux que pour le cadavre, cherchant du regard la confirmation de son appartenance au mystère qui m'entoure. Je délaisse un instant ma compagne pour me rapprocher de la victime. Et surtout de sa nuque, dévoilant la réponse à mon interrogation immédiate :

Chapitre 28 A2_symbol-9b53088e42

Le corps est encore chaud, le meurtre ne date donc que de quelques dizaines de minutes. Je vois le couteau de chasse cranté maculé de sang et de chair, par terre. Marque de fabrique du tueur, aucun doute là-dessus. Je m'empare d'une serviette et ramasse l'arme.

Je continue à penser que ça pue le piège. Beaucoup trop facile, beaucoup trop calme. Je ne remarque que plus tard la cuisinière dont l'un des brûleurs était allumé.

Quand je disais que cela puait le piège, je ne pensais pas au sens propre du terme.


Allan : "Du gaz ! CA VA EXPLOSER !"

Pas le temps pour la tendresse, je prends Alicia par la main et l'oblige à accélérer sa course jusqu'à la sortie. L'explosion nous propulse violemment en dehors, sur la chaussée, manquant de nous faire écraser.

Plus aucun doute. On nous en veut.

La police arrive, trop rapidement à mon goût. Et m'arrête aussitôt, avec Alicia. Menottes aux poignets, je ne pouvais plus rien faire.

Un goût de déjà-vu.

Le même fond, les mêmes personnages, la même scène, à peu de choses près. Je me souviens maintenant de cet inspecteur qui n'en démordait pas, me voyait comme LE coupable de toute cette affaire, mettant tout en œuvre pour prouver ses dires. Isaac C. Burns, afro-américain dont la carrure imposait, me dépassant d'une bonne tête. Un homme carré, chauve avec une barbichette noire bien entretenue, et un visage que l'on n'oublie pas. De même que ses poings. Il me reparle du couteau que j'avais dans ma poche, avec mes empreintes, évidemment. Il dit me tenir avec toutes ces preuves, mais une fois encore, un coup de téléphone, cette fois venant de son propre portable. Au fur et à mesure de la conversation, son visage change, passant de la satisfaction de m'avoir à sa merci à un regard de tueur et une colère difficilement contenue. Je sais qui l'appelle, et encore une fois j'échappe aux autorités de manière légale. Je sais aussi qu'à partir de ce moment, je n'aurai pas de répit, car nul doute que Burns ne me lâchera pas de sitôt.

Le pauvre homme, l'Alpha soufflé par l'explosion s'appelait Adam L. Pharmansky. Un nom à chier, mais un nom logique quand on sait ce qu'il était vraiment. L'un des nôtres.

Je rejoins Alicia. Burns avait dû le secouer, mais il en fallait plus pour la faire parler. Elle a son tempérament.

Sans un mot, nous entrons dans la Mustang, mais avant même de démarrer le bolide, une sonnerie retentit. Mon portable. Numéro inconnu, comme par hasard, mais je savais pertinemment qui était au bout du fil.


Allan : Quel est le programme, cette fois ?

Mr A. : Vous auriez dû être plus réactif.

Allan : Vous auriez dû être moins énigmatique.

Mr A. : Je ne pouvais pas procéder autrement.

Allan : Et je ne pouvais pas réfléchir plus vite. La vieillesse, vous comprenez. Sans oublier ces foutus trous de mémoire.

Mr A. : Quoi qu'il en soit, vos affaires vous attendent à l'adresse que je vous fournirai via texto.

Allan : Pardon ? Qu'avez-vous encore fait ?

Mr A. : Je vous sauve la mise une fois encore. Vous déménagez à Montréal. Profitez bien du voyage et de la poutine.

Allan : Monsieur est trop bon. Mais ne vous leurrez pas, je saurai qui vous êtes.

Mr A. : Je n'en doute pas.

Il raccroche. J'en informe Alicia. Encore du changement, et en attendant, toujours rien sur qui je suis.
Une marionnette menée par un puppet master.


---

Une lettre à la main, estampillée FWE, signé du chairman dont personne ne connait le visage.
Allister. Juste Allister.

Avec un A comme Alpha.

Je n'écarte pas cette hypothèse. S'il se cache si bien aux yeux des autres, peut-être est-il l'un des nôtres. Je peux aussi souffrir de paranoïa comme d'amnésie. Tout est possible. Peut-être est-ce lui, cet ange gardien, ce Mr. A.

Avec un A comme Alpha.

Qu'en est-il réellement ? Je peux comprendre pourquoi cette soudaine montée au plus haut sommet de la FWE si c'est bien lui. Mais je crois surtout en moi. En mes capacités, mes réflexes, ma vision du jeu, mon analyse.

Je traverse les couloirs de la SoW, un terrain inconnu que la FWE veut conquérir. Et pour cela elle compte sur moi pour en être l'épée. Je n'ai que faire de cette invasion, de cette guerre. Elle ne m'intéresse pas. Pas plus que ce Marvel dont je ne connais que le nom. Il semble être un des piliers de cette fédération, un ancien champion mondial. Un protecteur du peuple. Soit, je ne lui en veux pas de se dresser sur mon chemin. Sa conviction est admirable mais il parle trop, beaucoup trop, et répète à qui veut l'entendre qu'il me vaincra.

Je ne crois que ce que je vois. Et ce que je vois, c'est lui obstruant de son corps mon passage.

Cette guerre ne m'intéresse pas, ne m'apporte rien. Mais par contrat avec la FWE, je combattrai Marvel, et le vaincrai.

Au sein de la coalition, peu me voient vainqueur. Beaucoup cernent encore en moi l'amnésique, le vieux qui n'avait rien à faire chez eux, le pseudo lutteur.

Mais je me suis battu, je suis devenu champion. Pas eux. Je n'ai rien à faire de ce qu'ils peuvent penser. Qu'ils continuent leurs petites magouilles et leurs guet-apens contre les lutteurs de la SoW, je m'en fiche complètement.

Sauf un. Gekko, Desmond Gekko.

Il a avoué sa haine envers moi, son désir de me détruire, plus que son envie de prendre mon titre. Je peux le comprendre, je l'ai battu. Lui, une force de la nature, je l'ai vaincu. C'est ainsi. Il peut toujours ruminer sa colère, cela ne changer rien au fait. Je suis champion, pas lui. Fin de l'histoire.

Il a avoué sa haine. Cette haine est réciproque, mais contrairement à lui qui en a toutes les raisons du monde, je ne peux expliquer cette sensation malsaine. C'est viscéral, mais sans aucune cause, juste son nom, sa silhouette, son regard. Lui, le personnage, tout simplement. Je reste persuadé qu'il est la clé ouvrant la prison de ma mémoire.

Mais ni Gekko, ni Marvel, ni tout autre lutteur ne pourra m'arrêter dans ma croisade pour retrouver l'identité que j'ai perdue. Et certainement pas cet homme qui se prétend héros de jeu vidéo, maintenant à terre inconscient, terrassé par un seul poing en plein cœur.

Point Blank. Jusqu'à preuve du contraire, personne n'y a résisté, tous ceux qui y ont goûté sont tombés. Même Gekko n'a pas réussi à le surmonter.

Point Blank. Il frappera le jour où je vaincrai Marvel.
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